" La crise émotionnelle "
Traverser au sein d’un couple une crise-relationnelle émotionnelle est une chance !
(quel que soit ce couple : partenaire/mari/femme et vous, frère/sœur et vous ; parent père/mère/oncle/tante… et vous ; votre meilleur(e) ami(e) et vous ; votre collègue et vous ; etc.)
Une chance pour soi, une chance qui ouvre à la possibilité de se poser la question de « Qu’est-ce que je peux améliorer en moi ? »
Lorsque la crise-relationnelle émotionnelle survient la possibilité de se poser cette question est offerte…
Le cadeau est accepté ou pas. Ce choix est de la responsabilité des deux « chanceux » 🙂
Lorsque le cadeau est repoussé alors il est fort à parier que « celui qui refuse » est cet « enfant blessé » qui a fait le choix (très souvent inconscient) de se maintenir dans le rôle de la « victime ».
Lorsque les « deux acteurs de la crise » restent ensemble dans la position de « victime » alors commence le jeu de « C’est celui qui dit qui est ! », du « Non, c’est toi ! ... ou bien encore chacun boude dans son coin. Cela ne rappelle-t-il pas les disputes de cours d’écoles ?
C’est pratique d’être l’éternelle victime… c’est rester éternellement l’enfant et un enfant n’est jamais responsable, n’est-ce pas ?!
Il est vrai qu’aucun enfant n’est responsable des « blessures », du vécu qui ont façonné ses « croyances » et ses « défenses »…
En revanche, en devenant adulte, chacun devient responsable du « devenir » de ses « croyances » et de ses « défenses ».
Aussi, quand la « crise » survient plutôt que d’accuser l’autre de tous les maux, de rejeter systématiquement la faute sur l’autre… ne serait-il pas plus raisonné que chacun se pose cette question : « Que puis-je améliorer en moi ? ».
Il ne s’agit pas non plus de « s’auto-flageller » par des réflexions telles que « Je suis trop ceci… Je ne suis pas assez cela… », car alors qui se ferait ces réflexions ? L’adulte ou « l’enfant » (ego/victime) ?
Il s’agit plutôt de se porter par des « comment », par questions telles que - par exemple - : « Comment puis-je améliorer ma communication ? » ; « Comment puis-je faire pour ne plus sur-réagir ? » ; « Comment puis-je mieux ceci ou cela ? » ; « Comment puis-je ne plus avoir se sentiment d’infériorité/supériorité/jalousie/etc. ? » ; « Où puis-je progresser pour… ? »
« Comment puis-je transformer ce qui me nuit en ce qui m’avantage ? »
Se servir plutôt que se desservir.
Des questions qui aideront à mieux comprendre son propre fonctionnement, à repérer en soi cette « victime » toujours prompte à s’exprimer, des questions qui amèneront cet « enfant » à grimper vers l’âge adulte sans qu’il en perde son souffle, sa joie de vivre !
Bien sûr, parfois, il arrive qu’au sein de la relation l’un seulement veuille faire l’effort de se poser « les bonnes questions », de grandir.
Dans tel cas deux autres choix se présentent :
- Soit l’un a la patience et suffisamment d’amour pour l’autre, voire une certaine « abnégation » sachant que ce « jeu » est psychiquement et énergétiquement très épuisant. Et, alors, le consensus se trouve dans la répartition des rôles « bourreau/victime » ou « parent/enfant » ;
- Soit l’un est suffisamment fort pour entrer dans un égoïsme positif, c’est-à-dire développer la capacité de soi-même grandir sans se laisser entraîner dans cette dépendance du jeu de rôle « imposé » par l’autre. C’est aussi donner beaucoup d’amour que cet « égoïsme positif », beaucoup d’amour pour soi, beaucoup d’amour pour l’autre… Les enfants ne s’élèvent-ils pas par mimétisme ?
Il arrive aussi parfois que nous soyons en relation avec des personnes franchement nocives qui, bien que consciente de leur toxicité, refusent de faire tout effort (je pense à des tendances psychopathiques telle que – par exemple - l’hyper-narcissisme) … Dans tel cas, n’allez pas vous empoisonner… Fuyez !
Bref…
Quelle que soit la situation, dans tous les cas, cherchez à bien élever « votre enfant » 🙂
Rester dans le positif correspond à une forme de communication non-violente - d’abord ! - envers soi-même !
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En complément de compréhension :